Accueil A la une La Tunisie célèbre la Journée mondiale sans tabac dans un contexte de pandémie de Covid-19

La Tunisie célèbre la Journée mondiale sans tabac dans un contexte de pandémie de Covid-19

La Tunisie célèbre, à l’instar de tous les pays, la Journée mondiale sans tabac, placée cette année sous le signe « se protéger contre la Covid-19 par le sevrage tabagique ».

Cette journée mondiale décrétée le 31 mai de chaque année, coïncide avec la pandémie de la Covid-19 qui a causé le décès d’environ 370 mille personnes et contaminé plus de 6 millions d’individus, à travers le monde.

Dans un communiqué rendu public dimanche, le ministère de la santé souligne que le tabagisme, sous toutes ses formes que ce soit à travers la cigarette, le narguilé ou la cigarette électronique, rend le fumeur encore plus vulnérable au nouveau coronavirus.

Le tabagisme contribue, également, à réduire l’immunité en attaquant les poumons, le cœur, les artères et tous les organes du corps, ce qui augmente les risques de contaminations au Sars-CoV-2.

La fumée que dégage le tabac est un vecteur de transmission du virus, insiste le ministère de la Santé, précisant que le narguilé favorise, également, la transmission d’autres maladies contagieuses telles que la tuberculose.

La Tunisie occupe la première place à l’échelle du monde arabe, en pourcentage de fumeurs parmi les hommes (50 à 60%) et les femmes (5 à 15%), proportions en hausse continue.

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2 Commentaires

  1. Liberte

    31 mai 2020 à 18:21

    Vous parlez de la journée sans tabac. En Tunisie tous les cafés et restaurants ainsi les lieux publics ne sont pas protégés, alors appliquez la loi avant tout

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    • Maghzaoui

      1 juin 2020 à 12:32

      Bravo à cette personne de souligner ce problème en Tunisie,vous savez comme moi certainement, qu’en Tunisie ils ont mis 40 ans pour accomplir la pratique du port de la ceinture de sécurité, il paraît qu’il y a eu au moins trente mille morts durant cette période où la loi n’a pas été appliquée, sans compter le nombre important d’orphelins ,des veuves ,et des veufs et surtout les souffrances des familles de perdre un être cher dans un accident qui aurait pu être évité avec un peu plus de civisme. Sans oublier le coût financier qui est très important pour les assurances à cause de cette tragédie.Quant à une éventuelle loi qui interdirait de fumer dans les cafés, restaurants et autres lieux publics, je vous avoue que je suis très pessimiste, on parlera peut être en 2050 quand le cancer aura fait d’avantage de dégâts, et que financièrement l’état providence ne peut plus faire face à offrir les soins nécessaires aux victimes.L’État Tunisien est-il un assassin dans les deux cas ?

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